Exposition « Marcel Legay — Le premier chansonnier de Montmartre »
Musée Gaston Couté, La Monnaye, Meung-sur-Loire (près d’Orléans)
du samedi 30 août au dimanche 12 octobre 2025
Musée Gaston Couté, La Monnaye, Meung-sur-Loire (près d’Orléans)
du samedi 30 août au dimanche 12 octobre 2025
Catalogue de l’exposition (version en cours de développement) Si, dans ce catalogue en cours de développement, vous détectez des erreurs ou des fautes (d’orthographe ou de typographie) n’hésitez pas à me le signaler en utilisant la partie commentaires en bas de page. Merci.
Le PDF du catalogue est à visionner de préférence en format « 2 pages vis-à-vis », pour avoir un aspect « livre » (page impaire à droite).
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Steinlen … Ibels … Willette … Léandre … Grün … de Camara …
C’est à une véritable galerie d’œuvres des maîtres du dessin et de la caricature de la Belle Epoque que nous convie cette exposition.
Marcel Legay, le chansonnier le plus représentatif des cabarets artistiques
Cinq ans avant que Rodolphe Salis ne créé, sur la Butte Montmartre, fin 1851, le tout premier cabaret artistique — Le Chat Noir, Marcel Legay (1851-1915) se produisait déjà dans Paris. Il chantait dans les rues et les cours d’immeubles et se produisait au gré des contrats dans les cafés, les brasseries, les cafés-concerts,… Quelques mois avant sa mort, il chantait encore aux Noctambules dans un Paris survolé par les gothas allemand et au Trocadéro en faveur des réfugiés du Nord et le Belgique fuyant l’arrivée des troupes allemandes. Marcel Legay est le seul des chansonniers de la Belle Epoque dont la carrière (1876-1915) recouvre complètement l’âge d’or des cabarets artistiques (1881 à 1914). Pendant toute cette période, il a été omniprésent, composant 1000 chansons, diffusant ses quelque 850 « Petits-Formats » sur toute la France, innovant dans le domaine de la création d’albums de chansons, chantant ses propres chansons dans tous les cabarets de Montmartre et du Quartier latin, créant son propre cabaret (La Franche Lippée) et assurant la direction artistique de quatre autres (L’Alouette, Les Noctambules, Le Carillon et Le Grillon).
La grande musicologue américaine Mary Ellen Poole ne s’y trompe pas. Quand il lui faut choisir le chansonnier le plus représentatif de l’époque des cabarets artistiques, le nom qui s’impose à elle est sans conteste celui de Marcel Legay, devant ceux d’Aristide Bruant, de Xavier Privas, de Théodore Botrel, de Jules Jouy, de Paul Delmet, de Gaston Couté.
Un écrin d’exception pour l’exposition
L’exposition « Marcel Legay — Le premier chansonnier de Montmartre » a droit à un écrin d’exception puisqu’elle est hébergée par le charmant musée de La Monnaye de Meung-sur-Loire qui abrite le musée Gaston Couté. Meung-sur-Loire est une jolie petite ville, proche d’Orléans, dont l’histoire est étroitement liée à la littérature à travers les noms des poètes Jehan de Meung (1240-1305), François Villon (1431-c.a.1463) et Gaston Couté (1880-1911).
La plus grande collection de pièces concernant Marcel Legay
L’exposition comporte plus d’une centaine de pièces majoritairement issues du Fonds Marcel Legay géré par l’association des Amis de Marcel Legay et bénéficie de deux œuvres prêtées par le musée de Montmartre et de quelques autres issues de collections privées.
Le Fonds Marcel Legay est composé de très nombreuses pièces originales provenant essentiellement des archives personnelles de Marcel Legay et de son épouse Berthe qui lui a survécu dix ans : œuvres d’art, objets personnels, correspondance, cahiers personnels tenus par Berthe, albums et livres de chansons, programmes de cabaret, revues de musique et de chansons, partitions musicales, enregistrements, etc.
Le Fonds Marcel Legay est structurée selon trois bases de données (BD) :
– « BD Expo » : 214 entrée
– « BD Chansons »: 909 entrées
– « BD Enregistrements » : 217 entrées
Ces trois bases de données, dûment renseignées, seront accessibles sur un poste spécifique pendant la durée de l’exposition.
Cinq ans avant que Rodolphe Salis ne créé, sur la Butte Montmartre, fin 1851, le tout premier cabaret artistique — Le Chat Noir, Marcel Legay (1851-1915) se produisait déjà dans Paris. Il chantait dans les rues et les cours d’immeubles et se produisait au gré des contrats dans les cafés, les brasseries, les cafés-concerts,… Quelques mois avant sa mort, il chantait encore aux Noctambules dans un Paris survolé par les gothas allemand et au Trocadéro en faveur des réfugiés du Nord et le Belgique fuyant l’arrivée des troupes allemandes. Marcel Legay est le seul des chansonniers de la Belle Epoque dont la carrière (1876-1915) recouvre complètement l’âge d’or des cabarets artistiques (1881 à 1914). Pendant toute cette période, il a été omniprésent, composant 1000 chansons, diffusant ses quelque 850 « Petits-Formats » sur toute la France, innovant dans le domaine de la création d’albums de chansons, chantant ses propres chansons dans tous les cabarets de Montmartre et du Quartier latin, créant son propre cabaret (La Franche Lippée) et assurant la direction artistique de quatre autres (L’Alouette, Les Noctambules, Le Carillon et Le Grillon).
La grande musicologue américaine Mary Ellen Poole ne s’y trompe pas. Quand il lui faut choisir le chansonnier le plus représentatif de l’époque des cabarets artistiques, le nom qui s’impose à elle est sans conteste celui de Marcel Legay, devant ceux d’Aristide Bruant, de Xavier Privas, de Théodore Botrel, de Jules Jouy, de Paul Delmet, de Gaston Couté.
Un écrin d’exception pour l’exposition
L’exposition « Marcel Legay — Le premier chansonnier de Montmartre » a droit à un écrin d’exception puisqu’elle est hébergée par le charmant musée de La Monnaye de Meung-sur-Loire qui abrite le musée Gaston Couté. Meung-sur-Loire est une jolie petite ville, proche d’Orléans, dont l’histoire est étroitement liée à la littérature à travers les noms des poètes Jehan de Meung (1240-1305), François Villon (1431-c.a.1463) et Gaston Couté (1880-1911).
La plus grande collection de pièces concernant Marcel Legay
L’exposition comporte plus d’une centaine de pièces majoritairement issues du Fonds Marcel Legay géré par l’association des Amis de Marcel Legay et bénéficie de deux œuvres prêtées par le musée de Montmartre et de quelques autres issues de collections privées.
Le Fonds Marcel Legay est composé de très nombreuses pièces originales provenant essentiellement des archives personnelles de Marcel Legay et de son épouse Berthe qui lui a survécu dix ans : œuvres d’art, objets personnels, correspondance, cahiers personnels tenus par Berthe, albums et livres de chansons, programmes de cabaret, revues de musique et de chansons, partitions musicales, enregistrements, etc.
Le Fonds Marcel Legay est structurée selon trois bases de données (BD) :
– « BD Expo » : 214 entrée
– « BD Chansons »: 909 entrées
– « BD Enregistrements » : 217 entrées
Ces trois bases de données, dûment renseignées, seront accessibles sur un poste spécifique pendant la durée de l’exposition.
Quelques pièces d’exception
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- 2 bustes, 1 ronde-bosse frontale et 1 statuette de Marcel Legay par le sculpteur Daniel Bacqué
- Portrait charge de Marcel Legay par Charles Léandre
- Lithographie de Marcel Legay par Ibels
- Grande affiche de Grün « Nous sommes tous à Trianon »
- Portrait de Berthe Legay par Pierre Carrier-Belleuse
- Manuscrit original de Va danser de la main de Gaston Couté
- Lettre de Floride Legay annonçant la naissance de Marcel ; cadre avec dessins façon BD « La vie de Marcel »
- Les 12 cahiers personnels de Berthe Legay sur les activités artistiques de Marcel Legay
- Recueil des mots et signatures de grands noms de la littérature adressés à Marcel Legay
- Albums de chansons « Toute La Gamme » et « Les Rondes du Valet de Carreau »
- Série de portraits photographiques professionnels de Marcel Legay trentenaire
- Disques anciens rares : 1898, les tout premiers enregistrements des chansons de Marcel Legay
- Audio : poste d’écoute d’enregistrements de chansons de Legay : Piaf, Brassens, Damia, Cora Vaucaire, etc.
- Vidéo : Jean Roger Caussimon interprète Marcel Legay (extrait de film TV)
- Vidéo : Affiche de Marcel Legay en pied dans le film « French Cancan » de Jean Renoir
- Vidéo : Marcel Legay chantant (film muet, archives Gaumont)
- Vidéo : Le chanteur Elval chante « La chanson du semeur », phonoscène d’Alice Guy [?] (archives Gaumont)
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